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Entrevue
Entrevue avec Vera Zvonareva après le match contre
Kim Clijsters. Ouvert des Etats Unis 2002.
Q : Même si vous n'avez pas été
au bout de votre effort, garderez-vous un souvenir positif de vos bons
matches contre deux excellentes joueuses, à Roland Garros (Serena
Williams) et à l'US Open (Kim Clijsters)?
VZ : Oui. Au début de l'année, je n'aurai jamais pensé
pouvoir rivaliser avec elles.
Q : Vous sembliez en grandes difficultés au début du troisième
set, mais vous n'avez jamais baissé les bras. Vous êtes même
revenue après ce mauvais départ dans le troisième
: est-ce une caractéristique qui vous est propre ?
VZ : Oui. Enfin, elle a commencé à très bien jouer
dans le 3eme set. Elle tapait bien dans la balle, et je ne savais plus
quoi faire. Je me suis dit : " Je dois jouer mon jeu et cela ira
peut-être mieux. "
Q : Avez-vous senti la déception vous gagner ?
VZ : Je sais pas. Je n'étais pas très confiante après
le deuxième set, parce que j'ai fait quelques gros ratés.
J'ai trouvé qu'il faisait assez venteux. J'ai essayé de
bien servir, mais c'était un enfer car ce n'était pas possible.
Et puis, quand nous sommes revenues sur le court, je me suis dit qu'il
fallait jouer plus vite.
Q : Lors des changements de côté, vous couvrez systématiquement
votre visage avec une serviette. Est-ce un geste que vous effectuez tout
le temps ou uniquement parce que vous êtes fâchée ou
frustrée ?
VZ : Non, tout le temps (sourire).
Q : Vous avez gagné le premier set grâce à une amortie,
mais vous avez connu des difficultés avec ce coup. Pensez-vous
que vous pouvez venir plus tôt au filet ?
VZ : Oui. Mais je n'attend spas énormément des amorties
ici, parce qu'il s'agit d'un court en dur. Pas beaucoup de joueuses font
des amorties, spécialement quand
en fait, elle tape fort,
et je dois vraiment reculer
Quand elle faisait des amorties, c'était
positif pour elle.
Q : Quels sont les éléments de votre jeu que vous voulez
améliorer avant la fin de la saison ?
VZ : Peut-être mon service. Au début du match, c'était
bon. Rarement perdu un jeu. Ensuite, le deuxième set n'était
pas aussi bon. Je devais alors venir plus au filet.
Q : Vous devriez peut-être donner plus de variété
à vos coups. Votre coach ne souhaite-t-il pas cela, au lieu de
vouloir simplement taper la balle à 1.000 km/heure ?
VZ : Oui. Je dois probablement jouer avec plus de variété.
Mais c'est difficile quand tu joues contre quelqu'un comme Kim ou Venus
: elle tapent si fort dans la balle. Et ce n'est pas facile sur les courts
en dur comme ici, car ils sont très rapides. Quand tu essaies de
jouer avec plus de variétés, les balles sont souvent trop
courtes, et
Q : Vous ne tapez pas souvent des balles courtes.
VZ : Ouais, mais c'est parce que je me dis que je dois taper fort. Si
mes balles sont trop courtes, mes adversaires vont me tuer.
Q : Quand vous étiez à 4-4 dans le deuxième set,
vous vous êtes dit : " Ca y est, je peux gagner ce match ?
"
VZ : No. Je me disais juste : " allez, maintenant ce point. Puis
le suivant. Puis le suivant. " On ne peut jamais se dire " Okay,
je tiens ce match en mains. " Même quand on mène 6-0
5-0.
Q : Maintenant, quel tournoi allez-vous jouer ?
VZ : Je joue Brazil
Q : Un challenger ?
VZ : (inaudible) No, un Tier II
Q : Et ensuite ?
VZ : La Kremlin Cup.
Q : Une petite question à propos des joueuses russes. Elles se
débrouillent très bien sur le circuit pour le moment. Pourquoi
?
VZ : Peut-être parce qu'il y en a beaucoup. Tout le monde veut être
meilleure que les autres. Voilà peut-être la raison.
Q : Est-ce que vous vous entraînez souvent avec elles ?
VZ : On s'entraîne ensemble pendant les tournois, mais nous n'avons
pas de lieu de rassemblement pour s'entraîner. Mais on essaie de
faire cela pendant les tournois.
Q : Pouvez-vous en dire plus à propos de vous-même ? Comment
en êtes-vous arrivé au tennis ?
VZ : C'est ma mère. Elle m'a laissé aller à un club
de tennis à Moscou. J'ai débuté à six ans,
avec d'autres enfants. Voilà mes débuts
PS : il s'agit d'une retranscription partielle de
l'interview du 31 août 2002
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